Ravagée par l’ouragan Irma en 2017, l’île se relève et à la fin de l’année les plus beaux hôtels rouvrent leurs portes. L’occasion d’y passer des vacances, voire d’y acheter une jolie maison. Par Eric Jansen
Faut-il encore présenter l’île de Saint-Barthélemy ? Ce joyau des Caraïbes, avec sa nature omniprésente, sa vingtaine de plages de sable blanc, son port où viennent accoster les plus beaux yachts, cette atmosphère luxueuse et pourtant décontractée qui en fait le charme ? Certes, l’ouragan Irma a balayé en 2017 cette douceur de vivre. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, deux ans plus tard, Saint-Barth a pansé ses plaies. Mieux ! L’île voit renaître ses hôtels iconiques et avec eux revenir une clientèle toujours aussi éprise du site. Ainsi, cet hiver, l’Eden Rock rouvre ses portes après une totale restauration. Idéalement situé dans la baie de Saint-Jean, il est un point de chute obligé pour beaucoup d’Anglo-Saxons. Son propriétaire David Matthews est l’heureux beau-père de Pippa Middleton… D’autres préfèrent la plage des Flamands et son cadre paradisiaque. A la place de l’hôtel Isle de France, ils découvriront cette année le très élégant Cheval Blanc signé Jacques Grange. Ambiance cabane de plage pour Robinson très sophistiqué. Ceux qui souhaitent séjourner à Gustavia, pour pouvoir faire du shopping, descendront au Carl Gustaf qui a également fait peau neuve grâce au talent des décorateurs Patrick Gilles et Dorothée Boissier.
On l’aura compris, l’île est en pleine renaissance et cette embellie est aussi perceptible sur le marché immobilier. « Tous les indicateurs sont au beau fixe, s’enthousiasme Christian Wattiau de Sibarth Real Estate. Depuis quelques mois, nous constatons une hausse significative d’activité. Comme s’en étonner ? Saint-Barth offre une qualité de vie extraordinaire et une sécurité absolue. » Les Américains sont revenus, mais aussi les Russes et quelques Français. Certains achètent sur la plage des Flamands, près du célèbre marchand d’art Larry Gagosian, d’autres optent pour le quartier de Gouverneur où Roman Abramovitch s’est installé en 2009. Dans le genre sauvage, il y a l’anse de Toiny, à côté de l’ancienne villa de Noureev, ou encore l'anse de Colombier. C’est là que David Rockefeller avait construit une superbe demeure en 1957 et sa présence avait lancé l’île. Son ami Edmond de Rothschild avait lui préféré un autre coin tout aussi préservé, la baie de Marigot. À sa mort en 1997, son fils Benjamin avait hérité de la propriété avant de la vendre à un Américain. Celui-ci l’a revendue sans problème peu de temps après l’ouragan. « Cela illustre le pouvoir de séduction de l’île et la confiance des acheteurs en Saint-Barth », conclut avec optimisme Christian Wattiau. Vous laisserez-vous tenter ?
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